Enquêtes et sondages, à la veille des législatives le Kremlin rebat les cartes

enquêtes et sondages Russie
Enquêtes et sondages Russie. Les instituts occidentaux d’enquêtes et sondages d’opinion publique sont priés de se séparer de leurs filiales locales, le Kremlin leur reproche trop d’indépendance dans leurs analyses. La société d’études et de sondages Taylor Nelson Sofres est contrainte par le gouvernement russe de vendre sa filiale locale. Elle va céder 80% de TNS Russie au cabinet russe VTSIOM spécialiste de sondages. Les nouvelles lois imposées par le Kremlin cherchent à écarter toute présence étrangère des secteurs liées à la vie publique.

La présence des investisseurs étrangers dans les médias a déjà été limitée à 20% depuis cette année. Non sans provoquer quelques quiproquos, au printemps dernier les procureurs zélés ont failli interdire la diffusion des catalogues des supermarchés de l’allemand Metro. Les entreprises étrangères avec des filiales sur place ont été obligées d’arrêter la parution de leurs journaux internes destinés à leur personnel russe comme Shell, ou bien de réduire drastiquement leur tirage en Russie comme Nestlé.

Quant aux instituts russes d’enquêtes et de sondages, ils sont soumis à un traitement de choc. Le cabinet Levada, l’un des trois leaders du marché est empêché d’exercer à la suite de sondages défavorables au parti au pouvoir…

Vous avez lu une partie de l’article, le reste est protégé. Ce texte a été publié dans le Fil Franco-Russe N°144. Pour lire l’article en totalité et recevoir nos prochaines éditions gratuitement et sans engagement : Profitez de notre offre d’essai gratuit