L’arrivée des étiquettes RFID a fait multiplier par 16 les ventes déclarées des fourrures en Russie

La RFID a augmenté les ventes déclarées des fourrures en Russie

Comment augmenter les ventes sur le marché russe de 1 500 % en quelques semaines ? La question semble anecdotique, la réponse est sérieuse : en mettant en place un moyen de contrôler le volume réel des ventes. C’est ce qui vient de se passer sur le marché de la fourrure en Russie, réputé pour une forte présence de contrebande. L’administration fiscale a mis en place des étiquettes radio RFID permettant d’identifier et de tracer les vêtements en fourrure. Cet étiquetage est devenu obligatoire depuis aout 2016, pour toutes les fourrures à l’exception des gants, des bonnets et des chaussures.
Les premiers résultats ont provoqué la stupeur de l’administration. Les statistiques antérieures donnaient ce marché à près de 350 000 pièces, mais les associations professionnelles estimaient la part non-déclarée près du double. L’administration fiscale a préféré voir large, elle espérait couvrir le marché avec 1,3 million d’étiquettes. Elle était encore loin du compte. En seulement six semaines le nombre d’étiquettes RFID commandées a dépassé 5,5 millions de pièces. Soit 16 fois plus que le nombre d’articles de fourrure vendus en 2015 selon les statistiques établies par Rosstat. Cela donne une idée de l’ampleur de la fraude précédente…

Vous avez lu une partie de l’article, le reste est réservé aux abonnés. Ce texte a été publié dans le Fil Franco-Russe N°149. Pour lire l’article en totalité et recevoir nos prochaines éditions gratuitement et sans engagement : Profitez de notre offre d’essai gratuit