Sela snobe les fournisseurs russes et profite de la crise pour se développer

Sela évite les fournisseurs russes pour sécuriser son développement

Sela, l’une des plus importantes marque-enseigne russe sur le segment d’entrée de gamme continue de se développer en temps de crise. Son réseau de près de 400 magasins, succursales et franchises dans 300 villes russes a survécu au plus fort de la crise et reprend son développement. Boris Ostrobrod, fondateur et président de l’entreprise explique la clé de son succès : il ne commande quasiment rien en Russie, c’est une façon de diminuer les risques industriels. Le marché chinois de la confection lui permet la souplesse nécessaire pour s’adapter aux aléas économiques. D’ailleurs son entreprise n’est pas assailli par les fournisseurs russes, et cela laisse Boris Ostrobrod perplexe :

« Cela fait vingt-cinq ans que nous produisons à peu près tout en Chine. Dans nos bureaux à ShangaÏ nous recevons tout le temps de nouveaux fournisseurs qui viennent offrir leurs services. Mais jamais aucun confectionneur russe n’est venu frapper à la porte de nos bureaux en Russie. Comme s’ils n’avaient pas besoin de clients.

Nous fabriquons une seule gamme d’articles en Russie, les chaussettes. Et nous ne sommes pas à l’abri des problèmes avec ce fournisseur. Chaque fois que le rouble baisse, je reçois un courrier me disant « Cher Monsieur, nous avons signé avec vous un contrat avec le prix de 21 rouble (NDLR : 0,32€) la paire de chaussettes, mais comme nos fournisseurs viennent d’augmenter leurs prix des matières premières alors vous allez devoir payer 29 roubles (0,45€) la paire pour réceptionner les volumes déjà commandés ».

Les salaires dans la confection en Russie sont comparables à ceux en Chine, les ateliers russes…

Vous avez lu une partie de l’article, le reste est réservé aux abonnés. Ce texte a été publié dans le Fil Franco-Russe N°149. Pour lire l’article en totalité et recevoir nos prochaines éditions gratuitement et sans engagement : Profitez de notre offre d’essai gratuit